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Qu’est-ce que le trouble de l’attachement?

Posted on: octobre 21st, 2010 by asterix No Comments

Le lundi 10 sept 2007

Katia Gagnon
La Presse

Au début, entre la maman et le nouveau-né, il y a une sorte de roue. On ne la voit pas. Elle est dans leur tête. Bébé pleure. Il se demande si quelqu’un va venir. Toujours, maman vient. Elle le nourrit s’il a faim. Le change. Le berce. C’est une sorte de valse qui, dans le cerveau du bébé, construit peu à peu la certitude suivante: je suis important.

C’est ce qui arrive à la majorité des enfants.

Mais, parfois, la roue ne tourne pas rond. Maman ne vient pas. Ou alors elle vient, mais elle est très fâchée. Peu à peu, dans le cerveau du bébé, se construit la certitude suivante: je ne vaux rien.

En grandissant, cette roue qui ne tourne pas rond produira un enfant au cerveau carencé, dont le système émotif et relationnel sera détraqué.

«L’enfant est programmé pour entrer en contact avec l’adulte. L’adulte doit répondre. S’il ne répond pas, l’enfant s’adapte. Comme il s’est adapté en bas âge, ça devient sa carte relationnelle.

À 1 an, l’enfant ne parle pas encore, mais l’attachement est déjà fixé», explique Michel Doucet, psychoéducateur, spécialiste de l’attachement et conseiller clinique à la Maison.

Que fait donc cet enfant mal-aimé devant les adultes? Il les évite, parce qu’ils sont source de souffrance, quitte à nier ses propres besoins. Ou il s’accroche à eux, parce qu’il doute de leur constance. Ou alors il a peur des grandes personnes et il hésite sur le comportement à adopter, ce qui, souvent, le paralyse.

Avec les années, ces enfants deviendront des adultes qui risquent de reproduire ce modèle d’attachement vicié avec leurs propres enfants. «Il y a une ligne qui part des grands-parents, des parents, puis des enfants. À peu près prédictible à 70%», ajoute Michel Doucet.

Évidemment, le trouble de l’attachement peut être plus ou moins important. À son paroxysme, il devient une maladie psychiatrique répertoriée. Bien sûr, plus l’enfant est traité en bas âge, plus on peut espérer changer le cours des choses. Pour guérir, il lui faut un milieu de vie sain et surtout, une figure d’attachement claire qui lui donnera «chaleur, cohérence, prévisibilité», résume Michel Doucet.

Parcours type des tout-petits de la DPJ

  • 6110 petits de 5 ans et moins ont été suivis, cette année, par les services de la Direction de la protection de la jeunesse du Québec.
  • 4152 de ces enfants, les cas moins lourds sont suivis dans leur famille naturelle par la DPJ.
    1958 autres sont placés en famille d’accueil.
  • 25, les cas les plus difficiles, sont placés en ressources intermédiaires, comme des foyers de groupe ou la Maison dont nous parlons dans ce reportage.
  • 6 ANS – À partir de cet âge, les cas difficiles peuvent se retrouver en centre de réadaptation.
    206 enfants y sont hébergés à l’échelle du Québec.

Informations pratiques

Posted on: octobre 21st, 2010 by asterix No Comments

Pour tout montant de $20,00 et plus, le donateur recevra un reçu pour don de charité. (Bien indiquer vos nom et adresse pour recevoir ce reçu). Tout don peut être fait par chèque ou en ligne et un reçu est émis dans les deux cas.

N.B. Tout chèque doit être libellé à l’ordre de:

Centraide Québec

en précisant au bas du chèque pour Fonds SVP – Oscar Hamel
et adressé à

Centraide Québec et Chaudière-Appalaches
550, chemin Sainte-Foy, Québec,
Québec  G1S 2J5

DON IN MEMORIAM

Pour tout DON IN MEMORIAM, à l’occasion d’un décès, la famille de l’être cher décédé sera avertie par écrit de votre don et vous recevrez un reçu pour don de charité. À cet effet, nous pouvons vous faire parvenir, pour vous-mêmes, vos amis et connaissances, des enveloppes pré-adressées qui facilitent grandement la préparation d’une offrande lors d’un décès. Ce don peut aussi être fait en ligne.

Pour un don par legs testamentaire, un don de police d’assurance vie, cliquez sur le titre «Différentes formes de don» sur la présente page, en haut et à droite.

Au besoin, communiquez avec le Fonds SVP – Oscar Hamel (voir Nous joindre)

Qui suis-je

Posted on: octobre 21st, 2010 by asterix No Comments

Au début de l’année 2007, en pensant que viendrait dans quelques années la fin de ma carrière comme psychologue clinicien, je me posais la question : Comment poursuivre ce qui a animé toute ma vie professionnelle?

Je me souviens très bien de l’instant où tout a commencé. Je faisais du travail bénévole pour une communauté de religieuses contemplatives de Trois-Rivières. C’était un samedi de septembre; j’avais 18 ans. Lors d’un voyage au dépotoir municipal pour aller déposer des rebus, je rencontre un père avec son fils d’environ 12 ans. Ils sont très actifs, un bâton à la main. Leur demandant ce qu’ils cherchent, le père me répond : «Si on ne tue pas de rats, mes enfants n’auront pas de viande pour souper ce soir». Je suis complètement bouleversé. À travers cette fenêtre ouverte sur la misère humaine, une évidence me vient à l’esprit : je vais consacrer ma vie à aider les gens pour qu’ils aient une meilleure qualité de vie.

À ce moment, j’étais convaincu que la meilleure aide que je pouvais apporter était d’enseigner aux gens de solides principes qui leur serviraient tout leur vie. Je décide donc de faire des études en philosophie.

Mais voila qu’au cours de la préparation du doctorat, un événement inattendu m’amène, un vendredi soir d’octobre 1967, à prendre charge d’un pensionnat pour garçons de niveau secondaire. Je suis assisté par une équipe de pédagogues expérimentés et d’éducateurs de carrière : Gilles Hainse, Jacques Beaulieu, Herman Tanguay, Marcel Desalliers et Jean-Guy Godbout. À la fin de mon mandat de quatre ans, le contact avec ces adolescents, une soixantaine par année, me conduit à une perspective différente. Je suis convaincu que ce dont les gens ont besoin c’est de nommer et de bien gérer leurs émotions. C’est ainsi que j’énonce cette conviction à cette époque et je décide de devenir psychologue clinicien. J’y ai consacré la suite de ma vie professionnelle.

En 2007, désirant continuer à apporter de l’aide dans la même ligne, j’ai pensé qu’il serait important et signifiant de créer une Fondation, d’où le Fonds  SVP – Oscar Hamel – FQP.

Le Fonds SVP – Oscar Hamel – FQP

Posted on: octobre 21st, 2010 by asterix No Comments

Apporter une aide psychologique

Le Fonds SVP (Solidarité pour Vaincre la Pauvreté) – Oscar Hamel – FQP (Fondation  Québec Philantrope) , existe depuis le 15 mars 2007.  Ce Fond SVP a pour objectif d’apporter une aide psychologique, par la consultation et l’information, aux personnes moins fortunées parmi les deux groupes déterminés : les mères en situation monoparentale et les hommes de 55 à 70 ans.

Ce fonds est affiliée à la famille des Fonds SVP  de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches    (ils étaient au nombre de 149 en date du 23 février 2016).

Dons, capital et gestion

Tout don fait à ce fonds est versé entièrement à Fonds SVP – Oscar Hamel et il est irrévocable.

Le fonds SVP conserve à perpétuité son capital inaliénable. Ce capital sera géré avec tous les autres fonds SVP afin de maximiser les revenus de placements et de minimiser les frais de gestion.

À chaque année, la répartition des sommes disponibles sera déterminée par le ou la responsable du fonds SVP – Oscar Hamel et conformément à l’objectif spécifique de cette fondation, mentionné plus haut.

Aide psychologique

Le Fonds SVP – Oscar Hamel est en relation avec des organismes communautaires qui travaillent auprès des deux groupes spécifiques de personnes: les mères en situation monoparentale et les hommes de 55 à 70 ans. Nous collaborons avec ces organismes pour fournir de l’aide psychologique appropriée aux personnes de ces deux groupes.